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L’équipe
de maintenance s’occupe de l’ensemble de l’entretien
périodique des matériels pour maintenir une
disponibilité maximum de tous les avions. Elle participe
aux dépannages par des opérations de pose et
dépose des éléments avec les autres spécialités
( sièges éjectables, lance-missiles, canons
etc).
Un suivi informatique des sièges éjectables
permet une planification optimale des échanges et des
limites de fonctionnement des différents mécanismes
les constituant. Le haut niveau opérationnel ainsi
obtenu permet aux armuriers de participer activement aux différentes
missions de détachements extérieurs, manifestations
Internationales et exercices de coopération. Une des
missions de l’escadron demeure la police du ciel.
A ce titre, chaque armurier participe à la Permanence
Opérationnelle. Durant une semaine et 24 heures sur
24, il est prêt à armer les avions en fonction
du niveau de menace estimé.
Les armuriers assurent également le suivi du matériel
individuel de protection N.B.C (Nucléaire, Bactériologique
et Chimique) équipant la totalité du personnel
de l’escadron. |
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LE
MISSILE SUPER 530D |
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Dernière
version de la famille des 530, le missile S 530 D fait
partie des armements utilisés sur le mirage 2000.
Il est destiné à l’interception
AIR AIR à moyenne porté.
Utilisant le mode de détection électromagnétique,
il permet la destruction d’un aéronef hostile
évoluant entre 90 et 72 000 pieds ( 30 et 24
000 m ), grâce à sa vitesse de Mach 4,5.
Sa porté maximale est de 40 km, réduite
à 20 km lors d’un tir vers le bas.
Le Mirage 2000 emporte 2 missiles Super 530 D à
l’aide de lance-missiles 2153 aux points internes
voilure uniquement.
Les dimensions, assez importantes de cet engin ( longueur
3,75 m, Æ 26 cm, poids 275 kg ) nécessitent
l’emploi d’un chariot armement automoteur
type SOVAM pour exécuter les opérations
d’accrochage.
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Chaque
opération effectué par les armuriers est
décrite sur une carte de travail ne laissant
pas de place à l’improvisation !
Ces opérations relativement délicates,
nécessitent beaucoup de précisions, puisque
le missile, maintenu sur son lance-missiles par un rail,
contraint les armuriers à l’aligner parfaitement
avant son engagement.
Dans le cadre de la Formation des pilotes aux missions
de défense aérienne une version entraînement
du missile est utilisée. Elle diffère
de la version opérationnelle par l’absence
de propulseur et de charge explosive. Néanmoins,
cette version conserve les caractéristiques physiques,
aérodynamiques et tactiques permettant de simuler
les phases d’accrochage et de tir.
Utilisé dans l’Armée de l'Air depuis
1988 sur la base d’ORANGE, le missile S 530 D
a déjà un remplaçant : Le MICA
( Missile d’Interception et de Combat Air ).
Ce missile aux performances accrues est déjà
opérationnel sur le Mirage2000-5.
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LE
MISSILE MAGIC II |
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Evolution
du missile de combat aérien rapproché
à guidage infrarouge MATRA 550 "MAGIC",
cet engin est capable, grâce à son nouvel
autodirecteur AD-3633 de la SAT (Société
Anonyme de Télécommunication), de tirs
tous azimuts et non plus seulement en secteur arrière,
rendant ainsi possible le tir en face-à-face.
La cible peut être engagée quelle que soit
la position de l'avion tireur, et ce, jusqu'à
une incidence de +30° et sous une accélération
maximale de 8 g.
Le missile peut quant à lui encaisser 50 g.
Le MAGIC II affiche une portée maximale de 15
km, pour une distance de tir minimale de sécurité
établie à 500 m.
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Le
Canon de 30 MM - GIAT D.E.F.A. 554 |
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Le
Mirage 2000 C emporte 2 canons de 30mm de type 554.
Il s'agit d'une arme automatique à tambour tournant,
fonctionnant par emprunt des gaz en un point du tube.
La mise à feu des obus est électrique
et le canon possède un dispositif de réarmement
pyrotechnique qui permet de remédier à
un incident de tir dû à une cartouche défectueuse
en éjectant celle-ci.
Chaque canon peut emporter dans ses caissons à
munitions, 120 obus assemblés en bandes à
maillons détachables.
Il dispose de deux cadences de tir, une rapide de 1800
coups par minute, utilisée principalement pour
le tir air/air et un cadence lente de 1100 coups par
minute, utilisée pour le tir air/sol. Le canon
30-554 dispose d'un large éventail de munitions,
que ce soient des obus air/air, air/sol ou des obus
destinés à l'entraînement.
Les obus peuvent avoir des caractéristiques très
différentes, ils peuvent être perforants,
explosifs, incendiaires, traçants ou simplement
lestés pour les obus d'exercice.
Ce canon possède un dispositif de sécurité
externe. En effet, une palette aérodynamique
permet quand elle se trouve en position ouverte de couper
le circuit électrique de tir.
Celle-ci se ferme par l'effet du vent relatif au décollage
et est ouverte au retour de vol par un spécialiste
armurier, sur un zone prévue pour le désarmement
des avions.
Quelques
caractéristiques |
- Masse de l'arme complète : 87 kg
- Longueur : 1957 mm
- Largeur : 293 mm
- Vitesse des obus en sortie du tube : 830 m/s
- Vitesse d'éjection des douilles : 16
m/s
- Effort de recul : 2,5 tonnes |
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Le
Siège Éjectable Martin Baker MK-10 |
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Entièrement automatique, le siège SEMMB
MARTIN-BAKER MK F 10 Q construit sous licence par HISPANO-SUIZA,
est conçu pour sauver l'équipage dans
la plupart des conditions, depuis une altitude et une
vitesse nulle (type zéro-zéro), avec une
inclinaison maximale de +60°, et ce, jusqu'à
une vitesse de 600 Kt (1150km/h)
L'éjection
est commandée en tirant sur la poignée
située à l'avant du baquet-siege, entre
les cuisses du pilote. La temporisation de mise à
feu est de l'ordre de 1,5 seconde.
L'accélération au décollage est
de 16 g, et la vitesse de 19,8 m/s (71,28 km/h).
Un système séquenceur est monté
sur les versions biplaces (B, D, N)
permettant d'éjecter les deux occupants dans
la foulée.
L'initiative est prise par le pilote, mais c'est le
siège arrière qui est toujours éjecté
le premier, 500 milisecondes avant le siège avant,
et ce pour des raisons de sécurité. Cependant
l'occupant arrière garde son autonomie d'éjection.
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